Dernières actualités avec #Pierre-Édouard Stérin


Le Figaro
4 days ago
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Dans le Loir-et-Cher, l'internat catholique parrainé par Pierre-Édouard Stérin pourra ouvrir à la rentrée
«Aucun motif pour lesquels le recteur, le maire, le préfet ou le procureur de la République peuvent s'opposer à l'ouverture d'un établissement privé hors contrat, n'a été relevé», indique le rectorat. Le projet d'une Académie Saint-Louis en Sologne, premier établissement d'un projet d'internats catholiques privés non-mixtes soutenus par le milliardaire conservateur Pierre-Édouard Stérin, a été autorisé par les autorités. Après l'étude approfondie du dossier déposé le 18 avril, «aucun motif mentionné à l'article L. 441-1 du Code de l'éducation, pour lesquels le recteur, le maire, le préfet ou le procureur de la République peuvent s'opposer à l'ouverture d'un établissement privé hors contrat, n'a été relevé», a annoncé le rectorat de l'Académie d'Orléans-Tours, dans un message transmis à l'AFP. Publicité Ce premier projet d'une Académie Saint-Louis non-mixte au domaine de Chalès, situé sur la commune de Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher), pourra donc ouvrir à la rentrée 2025. Dans une brochure, il était précisé que ce projet éducatif «trouve sa source dans l''éducation intégrale' (…) qui considère la personne humaine tout entière: corps, esprit et âme». Lettres ouvertes Plusieurs soutiens de l'Académie Saint-Louis de Chalès, dont le député RN Roger Chudeau et le maire de la commune, avaient répondu ce mercredi dans une lettre publiée dans Le Figaro à «certains amalgames et attaques» visant «une proposition alternative crédible» proposée par l'école, qui «ne bénéficiera d'aucune subvention publique». «La liberté d'enseignement est un principe fondamental de notre République. Jusqu'à preuve du contraire, ce droit existe toujours en France. Cette liberté est une chance : elle permet d'innover, d'offrir des modèles pédagogiques différents, de répondre à la diversité des besoins éducatifs et des attentes des familles.» La semaine dernière, 160 personnalités politiques de gauche, syndicales et universitaires, parmi lesquelles l'ancien ministre de l'Éducation nationale Benoît Hamon ou la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet, s'étaient opposées au projet, notamment face au «risque d'endoctrinement». Le projet «fait mine de s'intégrer dans les principes républicains», avaient critiqué les signataires de la lettre signée le 8 juillet. «Les inquiétudes suscitées par ce projet ont été entendues. Dès les premiers mois de l'année scolaire 2025-2026 l'établissement fera l'objet d'un contrôle, comme le prévoit la loi», a ajouté le rectorat. Un contrôle sur les champs «administratif et pédagogique», qui «permettra de s'assurer que l'établissement respecte l'ordre public, la prévention sanitaire et sociale et la protection de l'enfance et de la jeunesse, et que les enseignements dispensés permettent aux élèves d'acquérir les connaissances du socle commun», est-il assuré. «Le souci constant de servir au mieux les jeunes» «Nous apprenons cette bonne nouvelle pour les nombreuses familles ayant fait le choix d'inscrire leurs enfants à l'Académie Saint-Louis de Chalès», a réagi l'établissement, assurant se tourner «vers la rentrée, avec le souci constant de servir au mieux les jeunes et la région qui nous accueille.» Publicité Selon les statuts de la société immobilière du domaine de Chalès, deux entités créées par Pierre-Edouard Stérin, Otium Impact France et la Foncière du Bien Commun, en ont la gestion.


Le Figaro
10-07-2025
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Le RN au cœur d'une enquête sur des financements de campagnes électorales à Marseille
Le Rassemblement National est au cœur d'une autre enquête à Marseille depuis 2021 sur des soupçons de financement illégal lors des municipales de 2020 selon Le Monde. Une information validée par le parquet de Marseille. Le Rassemblement National est également au cœur d'une autre enquête menée à Marseille depuis 2021 sur des soupçons de financement illégal de campagnes électorales lors des municipales de 2020 et des régionales de 2021, a-t-on appris auprès du parquet. Au lendemain d'une perquisition menée au siège du RN dans le cadre d'une enquête pour financement illicite des campagnes électorales du parti de droite nationaliste en 2022 et 2024, Le Monde révèle jeudi qu'une autre enquête est en cours à Marseille sur des campagnes antérieures et que le milliardaire Pierre-Édouard Stérin aurait été interrogé dans ce dossier. Publicité Interrogé par l'AFP, le parquet de Marseille confirme: «l'objet des investigations concerne les conditions dans lesquelles des prêts visant à financer les campagnes électorales de plusieurs candidats à des scrutins ont été accordés». Enquête préliminaire ouverte Les faits sont initialement «apparus incidemment dans le cadre d'une procédure ouverte à Alençon (Orne), le 18 janvier 2021». Le parquet de Marseille a ensuite récupéré le dossier et ouvert une enquête préliminaire «pour violation des règles relatives au financement de campagnes électorales concernant le financement de plusieurs candidats du parti Rassemblement National au scrutin des élections municipales 2020 de Marseille». Par la suite, le périmètre des investigations s'est élargi aux municipales de 2020 dans plusieurs villes dont Nice ou Lyon et aux régionales de 2021 en Provence-Alpes-Côte d'Azur, Normandie, Occitanie ou dans le Centre-Val de Loire. Au fil de l'enquête, des soupçons de blanchiment ou d'exercice illégal de la profession de banquier se sont ajoutés à ceux de financement illicite de campagne, détaille le parquet. Le 11 juin 2024, le milliardaire ultra-conservateur Pierre-Édouard Stérin a été entendu «sous le régime de suspect libre», confirme encore le parquet. Le montant des prêts visés par cette enquête s'élève au total à 1,8 million d'euros, selon cette même source. Les prêts aux partis politiques sont autorisés par la loi dans un cadre précis mais ne doivent pas être «habituels» au risque de devenir des dons déguisés selon les règles de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. Le RN, parti qui a le plus utilisé ce système de prêts ces dernières années selon la CNCCFP, a dénoncé jeudi le «flou» qui règne autour des règles encadrant ces prêts de particuliers aux organisations politiques.